05 mars 2021

On est du pays de sa jeunesse !

Ne croyez pas que je sois bloqué dans ce blog et à bout de souffle, mais plutôt à court de pittoresques souvenirs de mon enfance. On en a tous !

Ces fameuses années 50 et toutes les suivantes, quand nous étions encore en courte culotte, sont bien loin à ce jour ! Qu'en reste-t-il ? Sinon qu'une... cinquantaine d'histoires à raconter. Ce qu'on a fait, avec vous !

Ce blog se mettra maintenant en « stand-by » pour utiliser un terme qui n’existait pas au temps des tableaux noirs.

Néanmoins, si parmi les nombreux visiteurs et fidèles commentateurs, une idée, une anecdote vous revenaient à l’esprit, n’hésitez pas à me la transmettre par message privé ou par mail, afin qu’on puisse l'agrémenter, la croquer, la broder pour la partager tout en restant fidèle aux habitudes de l'époque.

Un dernier mot que je vous dois : merci à vous tous qui m’avez fait le plaisir de lire et de sourire de ces nombreuses notes qui racontaient ce que nous avons presque tous vécu.

 

Bref... je ne refuse pas de vieillir, mais je m'efforce à garder ma jeunesse ! 

En voici la preuve ! 

Salut ! A+

Michel.....    MDW

01 mars 2021

Je leur érigerais bien une stèle en leur hommage !

Depuis toujours, les histoires s’achèvent en général par le même mot écrit en trois lettres : F I N

Ce récit de mes souvenirs des années 1950 et après, pourrait si ma mémoire en était capable, se poursuivre sans fin jusqu'au moment... quand se termine notre enfance ?
Mais quand exactement ? 
A  l’adolescence ? Par les premières amourettes ? Mais alors, c'est là que débute la vie privée de chacun de nous. Avec ses petits secrets, ses jardins secrets. Et ses grandes émotions.

Tiens... pour parler d’émotions, je me souviens de ces moments émouvants qu’en famille, nous vivions tous... à l’écoute attentive des lettres de Nouvel An lues par le bambin de la maisonnée.

Tremblante entre ses petites mains, la lettre soigneusement caligraphiée commençait par ces mots “Chers parents, ou Cher parrain, chère marraine”....
Quand ce fut mon tour, je me souviens d'avoir récité avec empressement mes voeux comme on débobine un "je-vous-salue-marie".

En échange ces émouvantes lectures et les doux baisers, le petit orateur recevait un billet qu’il s’empressait d'en regarder la couleur.


Sur ce dernier dessin sont représentés mes deux grands-pères Charles De Witte (à gauche) et Fleurice Bouquillon (à droite) que j’ai caricaturés d’après les deux uniques photos à ma disposition et, qui me permettent d’imaginer leur frimousse.  

Mais les autres aïeul.e.s... comment étaient-ils.elles ? Quel était leur visage ? Avaient-ils.elles bon caractère ? Etaient-ils patriotes ? Ont-elles beaucoup enfanté ?  Je n'ose m'imaginer que, depuis la Révolution Française, trente ancêtres se sont unis et ont mélangé leurs gênes pour devenir ce que je suis. 

Je leur érigerais bien une stèle en leur hommage !