Autrefois, rien de tout cela. Dans les maisons, le chef de famille gagnait son salaire pour nourrir femme et enfants. Il se rendait au travail à vélo et après sa journée, s’il en avait encore la force, il cultivait son potager pour y récolter de bons légumes sains garantissant une bonne santé à tous. Son épouse ne travaillait pas : elle avait le plus beau métier du monde : celui d’être mère au foyer. Elle assurait toutes les tâches du ménage : la préparation des repas, la lessive de la maisonnée, l’hygiène et la santé des enfants. Et j’en passe tellement !
Quel temps restait-il pour ces parents, pour ces adultes pour se distraire ou s’adonner à leur loisir préféré... s’il en avait un ? L’assistance aux offices religieux était pour la plupart des gens une belle opportunité pour “sortir les habits de dimanche”.
Mais que faire les jours de semaine pour trouver une occupation divertissante qui leur permettrait d’apprendre les nouvelles du quartier, de “raconter le compte”, ou de se donner du bon temps pour rire et blaguer entre copains, entre voisins ?
Lorsque le temps le permettait, en été, le voisinage aimait se rassembler sur le trottoir, assis en rangs d’oignons sur une chaise qu’ils sortaient de la maison. Ils regardaient les très rares voitures qui passaient, commentaient l'allure des uns ou les difficultés des autres, s’amusaient à regarder les enfants jouer au milieu de la rue : les filles danser à la corde, jouer à la poupée; les garçons tiquer aux billes, ramasser les osselets ou encore se lancer la balle !
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Ami visiteur, si un souvenir vous revient en tête, n'hésitez pas à l'écrire en commentaire.
on se retrouvait aussi au jardin, à comparer les récoltes, à se donner des plants, quelques prunes... C'était avant la mode des clôtures hermétiques
RépondreSupprimerSuperbe synthèse, Michel à laquelle il ne manque à mon humble avis que les visites en famille chez les oncles et tantes, grands-parents, qui se passaient bien souvent les week-ends, ou au mieux, le dimanche après midi, au gré des fêtes, anniversaires ou autres fêtes religieuses ou non. **tout celà fut facilité dès les années 60 par l'arrivée de l'automobile, et la facilité d'un déplacement en famille quelque soit le nombre de ses membres. On s'entassait bien volontiers à l'époque dans des "limousines" pour le plaisir d'aller rejoindre cousins et cousines ou assister à l'enterrement d'un aïeul (pour nous inconnu tant il était éloigné de nos fréquentations " classiques")
RépondreSupprimerOn savait peu de choses, mais on appréciait, à l'inverse de notre quotidien noyé sous l'info futile et pléthorique aussitôt reléguée aux oubliettes.
Heureusement qu'on a pu relativiser tout ce fatras dans certains quartiers, et que des voisins se retrouvent de temps à autres pour échanger et reconstruire ce monde que la technologie nous a détricoté.
Le plaisir de se retrouver entre voisins renaît peu à peu dans nos campagnes, et il faut veiller à réalimenter cette flamme, entre autres par des blogs comme celui que tu nous proposes aujourd'hui. Merci pour ce retour aux sources.
"Il manque... IL manque..." Tu as bien fait d'ajouter ton commentaire. Ça ne fait pas avance le chmilblik, mais au moins ça fait "reculer l'oubli" ! Merci
SupprimerLes chaises sur le trottoir, la table, le bac de bière par dessous, était le spectacle quotidien des vieux capellos rue fosse-aux-chats. Tricots pour les femmes, cartes pour les hommes et jeux divers pour les enfants.
RépondreSupprimerChez les mountches, certaines rues étaient populaires, tandis que le centre était plutôt "coincé". "Du rivache à l'grind plache, ché tout d'maisons à étache !