Quand j’étais petit, les kermesses de mon village,... je les attendais avec impatience !
Pour quelles raisons ? Une effervescence joyeuse allait s’installer dans les familles : petits et grands y trouveraient leur bonheur.
Il suffisait de lire le programme, imprimé sur des grandes affiches aux bordures noir-jaune-rouge, pour aspirer nerveusement que la ducasse commence par cet hymne national diffusé dans les rues par de très gros haut-parleurs, et annoncé par “la voix du micro” (dans le gosier d'Arthur).
Je me souviens :
- de ces lâchers de ballons de baudruche
- de ces silencieux concours de pinsons où l’on comptait les “pitchewit”
- des ces manèges installés ça et là avec leur pompon balloté intelligemment par le forain
- de ces jeux organisés dans des rues par un dévoué Comité des Fêtes (Merci encore)
- de ces concerts "apéritif" sur kiosque offert par la fanfare locale
- de ces défilés colorés toujours composés de gais-lurons
- de cette populeuse braderie des commerçants qui “sortaient” tout leur bazar et fonds de tiroirs
- de cette course cycliste “pour indépendants”, avec pour final, le bouquet et sa miss
- et... de tous ces communiants solennels suivis de leur famille tirée à quatre épingles....
Mais, aujourd'hui en 2021, un événement imaginaire me revient à l’esprit : celui de la Course à Sac prisée par les adultes autant que par les enfants. Certes, les prix n’étaient pas bien gros, mais une bonne rigolade garantissait la récompense.
A l’époque, j’avais qu'une petite dizaine d’années... et, jamais, je n’avais imaginé que 70 ans plus tard, j’aurais encore éprouvé autant de plaisir à la croquer.
Les meilleurs moments ou les familles pouvaient boire un verre et faire une danse,le lundi de la braderie, des instants magiques pour nous les enfants..
RépondreSupprimerMichel, tu as vraiment le don pour faire remonter de si bons souvenirs. J'ai quelque part, dans un album photo que je vais essayer de retrouver, une photo d'un cortège de la ducasse de Ploegsteert, photo sur laquelle je figure en bonne place, déguisé en cow-boy, chevauchant, faute de cheval, ma trottinette. Je me souviens que ma mère avait cousu une "frange" sur les coutures extérieures d'un vieux pantalon, pour que ça fasse "cowboy". Le groupe, rassemblé par les plus grands Christian Fauquenoit, Jacques Buysene et autres, avait été appelé "Les Cow Boys Du Pont Tchio" du nom de l'endroit à l'entrée de Ploegsteert où nous exercions nos talents de gamins chahuteurs.
RépondreSupprimerPeux-tu nous dire, Raoul, l'origine de cette appellation : "Pont Tchio" ? Quant à ta photo, vas-y cherche ! Et si tu le souhaites, envoie-la nous en M.P.
RépondreSupprimerDepuis des décennies, ça demeure un mystère pour moi. Il y a à cet endroit un cours d'eau (la Warnave) qui passe sous la route, ce qui fait que la route constitue une sorte de pont. Une de nos activités de gamins consistait à essayer de traverser sous la route quand le niveau d'eau était bas. Mais je ne me souviens pas avoir jamais réussi à le traverser entièrement. Quant à l'origine du nom, il faudrait peut-être demander à Damien Menu; il habitait à une trentaine de mètres de là.
SupprimerPour la photo, je vais essayer de la retrouver.
Il y avait aussi ce jeu qui consistait, agenouillé les mains dans le dos à mettre le nez dans une assiette de farine et retrouver la pièce qui y était cachée. Quand on l'avait en bouche, on pouvait la garder, elle était à nous. Ne me demandez pas qu'elle était la valeur de la pièce, il y a longtemps que je l'ai dépensée.
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