16 février 2021

Précautions d'avant l'au-delà !

Complètement disparu aujourd’hui, ce rite d’église se déroulait souvent très tôt le matin, et par tous les temps, alors que le jour n’était pas encore levé ! On appelait cette “promenade” très matinale, “porter l’extrême-onction”... c’est-à-dire, pour le curé de la paroisse : aller administrer le dernier sacrement à un grand malade en fin de vie, avant qu’il ne lâche son dernier souffle.

Pour la famille déplorée, cette venue du curé la rassurait dans le sens que le mourrant allait pouvoir entrer au paradis car tous ses péchés en seraient pardonnés... sans passer par la case “purgatoire”.

Il faut avoir la foi catholique pour comprendre cette mystérieuse et ultime bénédiction.

Le curé, ayant revêtu son surplis, son étole et la cape, coiffé de sa barrette, traversait le village en tenant précautionneusement dans ses mains les saintes huiles qui serviront à oindre le front du grand malade, après lui avoir donné l’absolution.
Cette promenade exceptionnelle, silencieuse, exigeait le respect des éventuels passants qu’il rencontrerait. Pour les avertir de ce dévot passage, le prêtre était précédé par un enfant de choeur qui avait pour mission d’agiter une clochette et de porter une lanterne en guise de lumière spirituelle.

Le rendez-vous terminé, l’enfant de choeur pouvait rentrer à la maison sans tarder car... l’heure de l’école sonnait !



2 commentaires:

  1. Et je me souviens un Monsieur habitait et dormait avec une Dame étant veuf ,tout les Deux et un pêché, donc les enfants avaient fait app au prêtre car le Monsieur à l article de la mort,avec les voisins vite remis chez lui dans son fauteuil pour ne pas mourir en étant pas en ordre avec l église, j étais jeune mais c'est dans ma mémoire, ainsi que ces personnes, à l heure actuelle cela est tellement normal mais en 1950....c était un gros pêché mortel.

    RépondreSupprimer
  2. Je me reconnais dans cette situation. Sur notre passage, les gens s'arrêtaient et se signaient.

    RépondreSupprimer