Dans les années 50, la briqueterie du Touquet, “du Progrès” en raison sociale, n’avait qu’une trentaine d’années d’existence. (L'an prochain, en 2022, elle célébrera son centenaire !)
Les gosses que nous étions à cette époque n’avaient guère beaucoup d’idées au sujet de cette usine où on cuisait des briques.
Cependant, quelques bons souvenirs me sont restés en tête !Je revois ces séchoirs à l’air, recouverts de bambous ou de chaume, où des briqu’teux empilaient les briques toutes molles encore pour les faire sécher au gré du vent.
Je revois ces huit colonnes pyramidales noires bitumées, dont certaines furent construites par mon grand-père Fleurice Bouquillon.
Et cette haute cheminée ronde crachant la fumée de cet impressionnant "grand four" Hoffman dans lequel les hommes pénétraient pour empiler les briques à cuire sous le feu au charbon.
Une voie ferrée traversait même la briqueterie pour l'approvisionnement ou les livraisons.
Enfin, je n’oublie pas ces chargeurs, appelés “hommes de cour”, qui faisaient grossir les stock ou chargeaient inlassablement les camions envoyés tout partout en Belgique pour approvisionner les chantiers.
A toutes ces images ancrées dans ma mémoire enfantine, sont venus s’ajouter quarante années de collaboration au sein de la Briqueterie de Ploegsteert.
A toutes ces images ancrées dans ma mémoire enfantine, sont venus s’ajouter quarante années de collaboration au sein de la Briqueterie de Ploegsteert.
Retraité, je suis fier d’avoir pu ajouter ma petite pierre à l’évolution de cette impressionnante firme !
En hommage à tous ces briqu’teux, qui y ont apporté leur courage ou leur savoir-faire, j' ai dessiné deux "hommes de cour" que je baptiserai : “les Briqu’teux Inconnus” .
En hommage à tous ces briqu’teux, qui y ont apporté leur courage ou leur savoir-faire, j' ai dessiné deux "hommes de cour" que je baptiserai : “les Briqu’teux Inconnus” .
Une sacrée époque, et une sacrée équipe.
RépondreSupprimerLes briqueteux étaient considérés comme des "durs". Je me souviens très bien des camions "MAXI" qui transportaient les briques. Qu'en est-il aujourd'hui ?
RépondreSupprimerSans oublier les camions 'Pommé", bien plus nombreux que les Maxi.
SupprimerCes deux entreprises de transport n'existent plus depuis bien longtemps.
SupprimerPour "Pommé" ça peut se comprendre. :-)
SupprimerSuper le dessin Michel ! BRAVO
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