Autrefois, les enseignes “Café du Commerce” n’étaient pas un vain mot.
Si aujourd’hui, pour comparer les ragots débattus autour d’un zinc, on n’hésite pas à certifier que leurs origines se situent... au Café du Commerce”. Ou bien : "Ch' est li qui l'a dit !"
Autrefois, on pouvait entrer dans un bistrot presque à tous les coins de rue. Certains estaminets présentaient même une particularité très appréciée : on pouvait souvent y faire quelques achats “essentiels”.
Du temps de notre prime jeunesse, qui n’a pas connu par exemple :
- la cabarétière qui s’activait derrière son comptoir, tandis que son mari vendait ses bifstek dans la pièce voisine ?
- la tenancière servant ses pintes, tandis que le patron coupait les cheveux d’un client, dans un petit salon adjacent ?
- le cafetier discutant avec un pilier de comptoir tandis que sa femme pesait des rollmops ou de la morue, un vendredi : jour du poisson ?
- le bistrotier, tout en ressuyant les verres à bière, surveillait du coin de l’oeil un client qui épeluchait un journal avant de l’acheter, ou de partir sans le payer ?
Ces débits de boissons ont disparu à ce jour. Et peut-on dire pourquoi ?
A vous d’avoir votre petite idée !
N'étant pas du Bizet, j'ai quand même reconnu trois endroits : la Ville De Gand évidemment (c'est marqué), Roger Duflo le coiffeur et Jacqueline, et Roger Dekindt au Retour De France. Par contre, le café / boucherie, trou de mémoire.
RépondreSupprimerQuant au "Café Du Commerce" à Ploegsteert (Louis Vansteenkiste et Antoinette Verstraete), c'était mon point de chute, ainsi que, avec la "Pomme D'Or", celui de beaucoup d'adolescents du village.
Chez les mountches, j'ai le souvenir de "Bourdouche" et "Le p'tit coiffeur Julien". Ces deux salons étaient mixtes. Au dépôt, il y avait "Marcel". Chez lui on pouvait boire une pinte en attendant son tour. La tradition voulait que tous les coiffeurs pouvaient travailler le dimanche matin et étaient dispensés de messe. Le lundi, un office leur était spécialement réservé.
RépondreSupprimerJe constate que c'est le même client dans les 4 cafés...il faisait ses course je suppose...je n'ose imaginer l'état dans lequel il devait se trouver en rentrant chez lui.
RépondreSupprimerOse ! Car je vais te révéler un secret : c'est un Ploegsteertois !
Supprimer(Ca y est, cette zizanie Biz-Ploeg refait surface... comme dans le bus ! )
Ha ha ha...le bus...la tortue...surtout l'ancienne. Elle était conduite par le père d'Ernest Mahieu. Le top, c'était quand on pouvait monter dans la cabine du chauffeur.
SupprimerJe me souviens quand mes parents ont ouvert la poissonnerie. Avant cela, mon père étaient tailleur de pierres. C'est un de ses amis poissonnier à Ypres et ancien compagnon tailleur de pierres comme lui qui l'a encouragé à le faire et qui l'a initié au métier. Je me souviens, que ce dernier ne savait ni lire ni écrire. Quand il allait prendre les commandes il était capable de tout retenir de tête et dictait à sa femme le détail des commandes et ce sans jamais se tromper. Exceptionnel !!!
RépondreSupprimerLe boucher s'appelait Michel Laperse, rue d'Armentières. Le café donnait sur un angle, un peu avant chez Roger le coiffeur (Duflo)
A une époque plus lointaine, il y avait Dutilly rue Henri Duribreu qui avait cédé sa distribution de journaux à Roger Dekindt. Il y avait également dans la même rue le marchand de charbon, ferrailleur et café.
Mais également chez Capoen, sentier de la Planche (épicerie et café). Plus tard ils se sont installés à la Clé d'Hollande.
Merci Serge me rappeler Michel Laperse et sa femme, dont mes parents étaient clients assidus. Je me souviens de leur fille qui faisait des livraisons de viande à domicile.
SupprimerQuant aux Capoen, c'étaient de grands amis de mes parents, au Bizet comme ensuite à la Clef d'Hollande. Leurs enfants s'appelaient Christian et Annie.
Et le Coiffeur Arthur,son épouse tenait le café rue d Armentieres à son arrêt repris par la Bourriche Pleine.
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