On devait avoir l’âge de la communion solennelle.
Entre garçons fréquentant le collège St-Henri, cette question venait souvent sur nos lèvres. Pourquoi ? Parce qu’aux récréations, la pratique de ce “sport” était autorisée sur la grande cour. Voire encouragée.
D’abord hésitantes pour les néophytes, les premières enjambées des patineurs froussards prêtaient à rire car, les copains spectateurs s'attendaient de voir les culbutes et les chutes sur leurs derrières.
L’équilibre, en patins à roulettes, c’est comme pour le vélo : il se fait attendre, ou on l’acquière instinctivement, après quelques coups de pédales. Et nous voilà partis.
L’anecdote la plus savoureuse de ce loisir de collégien est bien celle de ces immenses rondes rassemblant tous les patineurs qui venaient s’accrocher à la chaine lors de son passage et qui tournait autour du plus costaud qui résistait à... la force centrifuge. Toujours elle.
Aux extrémités, les meilleurs patineurs, rapides et intrépides, venaient s’y ajouter mais... au prix de quelques frousses bien grisantes par la vitesse !
Au coup de sifflet de fin de récréation, on se déchaussait des patins pour les suspendre aux épaules par les lanières.
J’en éprouve encore du plaisir rien qu’en l’écrivant.
- “Dis donc, as-tu roulé en patins à roulettes ?”
Avec un parapluie ouvert par les temps de grand vent... Le patin à roulettes à voiles était né :-)
RépondreSupprimerBien que me souvenant de ces rondes "infernales" dans la cour du collège, je n'ai jamais pratiqué cette activité, mes parents refusant obstinément, pour des raisons financières, de m'acheter des patins.
RépondreSupprimerBizetoise moi pareil pas de patins,malheureusement.
RépondreSupprimerAvec la fameuse toque bordée de faux astrakan se garnissant de "pin's" en fonction de l'ancienneté ! (port obligatoire)
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