Depuis le début des années 2000, le pays a restructuré ses services d’ordre et de sécurité. Sa traditionnelle gendarmerie, secondée dans les villages par le garde-champêtre a cédé la place à un énorme Commissariat de Police réparti en zones et en police locale.
Quel est le souvenir laissé par nos gendarmes, dans les années 50 ?
Aux ordres d’un commandant de brigade, une dizaine de gendarmes logeaient à la caserne où il y avait encore... un cachot ! Cette cellule servait principalement à y enfermer pour la nuit, des gens qui avaient besoin de “cuver leur vin” parce que trop bruyants, trop méchants. Souvent doute aussi, on y emprisonnait les voleurs, les bagarreurs, et autres fauteurs de troubles ! C’était une bonne méthode pour les calmer rapidement et les faire réfléchir.
Toujours par deux, les gendarmes sillonnaient les rues pour veiller à la sécurité des gens et au respect du simple code de la route. Ils avaient surtout les jeunes cyclistes à l'oeil. Rouler à deux de front était formellement interdit. , Le vélo devait bien être en ordre : la sonnette, le catadioptre, l’éclairage avant et arrière...
Toujours à bécane, fiers de leur uniforme noir aux boutons argentés, aux lisérés rouges et coiffés de ce typique képi d’une autre époque, les gendarmes impressionnaient lors de leur passage en rue. Si à leur ceinture de cuir, pendaient leur révolver ainsi qu’une matraque, ils portaient en bandoullière une sacoche de cuir contenant le fameux carnet sur lequel ils aimaient y noter les procès-verbaux.
On les craignaient vraiment ! Surtout les enfants à qui, pour leur éducation, les parents n’hésitaient pas en les avertissant qu’ils allaient...”le dire aux gendarmes”... s'ils n'obéissaient pas.
Merci, Michel. N'oublions pas l'autre cycliste représentant de l'autorité que nous craignions dans nos jeunes années, Jérôme Stickers. Il m'a à plusieurs reprises pris en flagrant délit de "roulage à vélo sur le trottoir" mais s'est contenté de mises en garde, sans verbaliser.
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