03 janvier 2021

Les gendarmes à vélo

Actuellement, les gyrophares bleus éblouissants,  les sirènes hurlantes, les camionnettes policières déboulant à toutes vitesses, les policiers en gilets rouges font tellement partie du décor en agglomérations que l’on y prête à peine attention, rien que pour savoir : “Qu’est-ce qu’il se passe ?”

Depuis le début des années 2000, le pays a restructuré ses services d’ordre et de sécurité. Sa traditionnelle gendarmerie, secondée dans les villages par le garde-champêtre a cédé la place à un énorme Commissariat de Police réparti en zones et en police locale.

Quel est le souvenir laissé par nos gendarmes, dans les années 50 ?

Aux ordres d’un commandant de brigade, une dizaine de gendarmes logeaient à la caserne où il y avait encore... un cachot ! Cette cellule servait principalement à y enfermer pour la nuit, des gens qui avaient besoin de “cuver leur vin” parce que trop bruyants, trop méchants. Souvent doute aussi, on y emprisonnait les voleurs, les bagarreurs, et autres fauteurs de troubles ! C’était une bonne méthode pour les calmer rapidement et les faire réfléchir.

Toujours par deux, les gendarmes sillonnaient les rues pour veiller à la sécurité des gens et au respect du simple code de la route. Ils avaient surtout  les jeunes cyclistes à l'oeil. Rouler à deux de front était formellement interdit. , Le vélo devait bien être en ordre : la sonnette, le catadioptre, l’éclairage avant et arrière...

Toujours à bécane, fiers de leur uniforme noir aux boutons argentés, aux lisérés rouges et coiffés de ce typique képi d’une autre époque, les gendarmes impressionnaient lors de leur passage en rue. Si à leur ceinture de cuir, pendaient leur révolver ainsi qu’une matraque, ils portaient en bandoullière une sacoche de cuir contenant le fameux carnet sur lequel ils aimaient y noter les procès-verbaux. 

On les craignaient vraiment ! Surtout les enfants à qui, pour leur éducation, les parents n’hésitaient pas en les avertissant qu’ils allaient...”le dire aux gendarmes”...  s'ils n'obéissaient pas.

1 commentaire:

  1. Raoul00:28

    Merci, Michel. N'oublions pas l'autre cycliste représentant de l'autorité que nous craignions dans nos jeunes années, Jérôme Stickers. Il m'a à plusieurs reprises pris en flagrant délit de "roulage à vélo sur le trottoir" mais s'est contenté de mises en garde, sans verbaliser.

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