Quoi de mieux l’été, pour la société qui passait l’essentiel de son temps en rue, à bavarder entre adultes, à jouer entre gamins.
Quand soudain, le son d'une corne d'appel venant du Touquet se faisait entendre. Les enfants surtout connaissaient cette note de trompette : impatients, ils s’empressèrent de regarder au loin pour voir s’il arrivait !
Qui ? Le marchand de crème à la glace ! Un véritable dessert pour qui pouvait se le payer.
On le voyait arriver se balançant à gauche à droite en poussant son triporteur tricycle jaune, et en soufflant de tout ses poumons dans son instrument à vent pour avertir le chaland de son passage.
Aussitôt, les gosses cessèrent de jouer pour aller demander avec insistance :
- “Maman, je peux avoir une crème à la glace ?”
Selon la décision maternelle, l’enfant retournait à son jeu en faisant la moue, ou bien se postait le long du trottoir, impatient, serrant entre ses petits doigts quelques pièces de monnaie pour payer sa crème.
Coiffé d’un bonnet en cuir d’aviateur, Monsieur Vervaecke, un ancien coureur cycliste comme ses deux frères, connaissait bien ses petits clients. Il arrêtait de pédaler, s’immobilisa au milieu de la rue, se pencha pour écouter la petite voix qui lui demanda :
- “Une glace, s’il vous plaît, Monsieur !”
Avec un sourire communicatif, le marchand souleva doucement la cloche qui recouvrit le bac à glace, saisit un cornet bien doré. D'un geste précis, il gratta dans le récipient glacé avec une cuillère pour en former une grosse boule de “vanille”. Il l’enfonça sur le cornet et le présenta à son jeune client qui glissa ses pièces dans sa main toute fraîche.
- “Au suivant !” cria-t-il ensuite, très fier de sa glace- maison !
Puis il repartait en pédalant sur son triporteur frigorifique jusqu’à la prochaine halte. Cent mètres plus loin, un nouvel petit attroupement l’attendait !
Sa journée s’annonçait bonne !
Aussitôt, les gosses cessèrent de jouer pour aller demander avec insistance :
- “Maman, je peux avoir une crème à la glace ?”
Selon la décision maternelle, l’enfant retournait à son jeu en faisant la moue, ou bien se postait le long du trottoir, impatient, serrant entre ses petits doigts quelques pièces de monnaie pour payer sa crème.
Coiffé d’un bonnet en cuir d’aviateur, Monsieur Vervaecke, un ancien coureur cycliste comme ses deux frères, connaissait bien ses petits clients. Il arrêtait de pédaler, s’immobilisa au milieu de la rue, se pencha pour écouter la petite voix qui lui demanda :
- “Une glace, s’il vous plaît, Monsieur !”
Avec un sourire communicatif, le marchand souleva doucement la cloche qui recouvrit le bac à glace, saisit un cornet bien doré. D'un geste précis, il gratta dans le récipient glacé avec une cuillère pour en former une grosse boule de “vanille”. Il l’enfonça sur le cornet et le présenta à son jeune client qui glissa ses pièces dans sa main toute fraîche.
- “Au suivant !” cria-t-il ensuite, très fier de sa glace- maison !
Puis il repartait en pédalant sur son triporteur frigorifique jusqu’à la prochaine halte. Cent mètres plus loin, un nouvel petit attroupement l’attendait !
Sa journée s’annonçait bonne !
Gamins, on était à l'affût du coup de trompette :-)
RépondreSupprimerJe m'en souviens très bien. Quand j'ai été opéré des amygdales, j'avais droit à ma glace tous les après-midi. Ne vendait-il pas du poisson l'hiver ? J'en profite pour vous présenter mes meilleurs voeux pour 2021.
RépondreSupprimer"Merci, Serge, Parellemint"... Quant au poisson ? J'ignore. Peut-être !
SupprimerJe confirme. L'hiver, il vendait du poisson dans la même carriole.
RépondreSupprimerAh ! La crème à Jojo...d'abord en triporteur à pédales avec son chien, puis motorisé, puis en camionnette 2CV ! Une boule, deux boules, en galettes ? 1 F, 2F ou 5F !!!
RépondreSupprimerIl en a fait des kilomètres par tous les temps. Plus tard, l'hiver, il vendait accompagné de son épouse, des chnuks et des couques sur le marché !