Par quartier, les garçons avaient l’habitude d’aller “trainer les rues"qui leur appartenaient. Les automobiles étaient tellement rares qu’ils pouvaient occuper toute la largeur de la chaussée recouverte de cailloux et de “nids de poule”.
Même constat pour les filles avec qui les garçons ne partageaient aucun jeu. Surtout lorsque celles-ci se prenaient pour des mamans avec des poupées trop mignonnes.
Ils jouaient aux cartes, au “pot” pour gagner quelques petites images récupérées des tablettes de chocolat ou biscuits. Ou ils jouaient aux billes pour en gagner ou...en perdre selon leurs capacités à bien “tiquer”.
Pendant la Grande Boucle, les jeunes supporters d’Ockers ou Branckaert réorganisaient le "Tour de France” sur le trottoir, selon un itinéraire tracé à la craie. Chacun disposait de son “petit coureur” en métal, comme un soldat de plomb, qui prenait le départ et qui avançait selon des dés.
Autre occupation palpitante : pour ceux qui pouvaient déjà rouler à vélo, il y avait les "tours à mobylette" produisant d'interminables pétarades dans le quartier. Avec des pinces de bois, on accrochait des cartes à jouer sur les tringles des garde-boue. Les rayons frottant ces cartons rigides avec un agréable potin, on se prenait pour de vrais motards assourdissants sur le parvis de l'église, tout en frôlant les vespasiennes.
Hélas, tous ces merveilleux souvenirs d’enfance s’estompent ! Je voudrais tant pouvoir sourire de ces scènes ludiques comme que je les ai vécues mais les gosses d’aujourd’hui ne les connaissent pas. Ils n’ont plus le temps...
C'est tellement vrai. Pour faire du vélo, les "gosses d'aujourd'hui" devraient lâcher leur GSM et ça n'est pas près de se produire. Quoique, on roulait aussi à vélo "sans mains".
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